Il y a d’abord le défi de la réinsertion des anciens soldats et de la discipline au sein de l’armée. Après les mutineries meurtrieres du premier semetre 2017, si des militaires ont obtenu gain de cause, les 6 800 ex-combattants de la cellule 39 sont toujours en négociation avec le gouvernement.
Il y a ensuite la gestion du retour des 60 000 exilés politiques. « On peut pardonner mais on ne peut pas oublier », assume un proche d’un ex-chef de guerre, de retour en Côte d’Ivoire après six ans passés au Ghana.
Au retraire de l’onuci s’ajoute celui de l’expert indépendant des Nations unies sur la situation des droits de l’homme qui achève également sa mission ce vendredi. La commission nationale devra prendre le relai, en collaboration avec le ministère de la Justice. La justice que des associations de défense des droits humains accusent d’être partiale en jugeant d’abord les anciens adversaires.
Enfin et surtout, alors qu’ Alassane ouattara achevera son mandat presidentiel en 2020, il faudra assurer l’alternance politique.
AFP