Les chiffres ont eté fournis par le president de la commission electorale, Jerome Korkoya, deux jours après le scrutin.
L’ancien buteur du Paris-Saint-Germain et du Milan AC et le vice-président Joseph Boakai ont tous deux affiché leur confiance.
Un représentant du Congrès pour le changement démocratique, auquel appartient George Weah, a lancé à la radio une invitation à une « célébration de pré-victoire » devant le siège du mouvement.
Mohammed Ali, directeur de campagne de Joseph Boakai, qui se présente pour le Parti de l’unité, a quant à lui assuré à Reuters que les nouvelles en provenance de tout le pays annonçaient un second tour aisé pour le vice-président, début novembre, face à George Weah.
Des résultats contestés
Criant à la fraude, les formations de trois autres candidats ont annoncé leur intention de contester les résultats.
Les observateurs de l’Union européenne, leurs collègues américains du Carter Center et ceux du National Democratic Institute n’ont signalé aucune irrégularité.
« Les conditions du scrutin ont globalement été jugées bonnes ou très bonnes », se félicitent les premiers dans un communiqué.
En 2005, George Weah avait été battu par Ellen Johnson Sirleaf, première femme portée à la présidence d’un Etat africain, qui a été reconduite ensuite en 2011.
Le Liberia, où deux guerres civiles ont fait rage entre 1989 et 2003, n’a pas connu d’alternance démocratique depuis 1944.
« Nous pensons que tous les Libériens sont prêts pour ce processus », a déclaré jeudi la présidente sortante.
AFP