Dans l’Est libyen, alors que le maréchal Khalifa Haftar est en train d’étendre son pouvoir dans le pays et cherche à arracher une reconnaissance internationale, les citoyens et les intellectuels libyens dénoncent systématiquement des menaces touchant à leur liberté d’expression. La situation ressemble de plus en plus à un régime d’oppression. Les salafistes, soutenus et financés par l’Arabie saoudite semblent être au cœur du pouvoir à l’est. Ils sont actuellement présents dans toutes les institutions sensibles et font régner leur loi.
A Benghazi, la situation est aujourd’hui serait comparable à celle de Tripoli en 2014, quand les islamistes extrémistes de Fajr Libya (Aube de la Libye) avaient envahi la capitale. Cette comparaison est du moins faite par Razan Naeim Al Moghrabi, une romancière libyenne vivant à Amsterdam, depuis 2014. Accusée de s’opposer aux islamistes de la capitale, elle fut contrainte de quitter Tripoli suite à des menaces d’islamistes.
Intellectuels et activistes sont menacés