L’ONU à l’écoute des besoins du Cameroun dans le combat contre Boko Haram

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L’ONU à l’écoute des besoins du Cameroun dans le combat contre Boko Haram

Cameroun Nigeria Boko Haram gamboru fotokol_0_1_0Le Conseil de sécurité des Nations unies veut évaluer l’impact des exactions de Boko Haram pour la région du lac Tchad, en matière de sécurité, sur la vie quotidienne des habitants, pour ceux qui sont restés, et pour ceux qui ont préféré fuir. Les émissaires onusiens ont débuté leur périple à Yaoundé où ils se sont entretenus aujourd’hui avec les autorités camerounaises. Leur mission les mènera dans tous les pays du bassin du lac Tchad.

« Comment le Cameroun lutte-t-il contre le terrorisme ? », « quels sont vos besoins ? », « quels sont vos plans pour booster les activités économiques dans le Nord ? »… Pendant près d’une heure, les questions fusent, mais les quinze ambassadeurs du Conseil de sécurité des Nations unies se veulent rassurants : ces diplomates sont à l’écoute et affirment être là pour connaître les besoins du Cameroun pour lutter contre Boko Haram.

Le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, a pour sa part insisté sur la bonne coopération avec les Nigériens. « Nous notons une montée en puissance de l’engagement de l’armée nigérienne », indique le ministre de la Défense. Une coopération qui, selon ce responsable, a donné des résultats ces dix derniers mois.

« Sensibilisation des populations »

Face aux diplomates, les ministres camerounais ont exprimé quelques plans à moyen terme. Il s’agit notamment d’une politique de réinsertion des repentis. « Nous sommes dans une phase de sensibilisation des populations pour que les combattants puissent se rendre d’eux-mêmes », précise le ministre de la Défense.

« Nous essayons d’agir à l’intérieur des mosquées pour les prêches des imams soient mieux contrôlés », assure pour sa part René Sadi, le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation. Et de conclure : les réponses militaires étaient nécessaires, mais la réponse durable sera celle du développement.

AFP