Un coup d’Etat inacceptable. » Les dirigeants européens ont « condamné avec la plus grande fermeté « l’arrestation du président du mali et de son premier ministre , a déclaré mardi 25 mai Emmanuel Macron à l’issue d’un sommet européen. « Nous sommes prêts, dans les prochaines heures, si la situation n’était pas clarifiée, à prendre des sanctions ciblées » contre les protagonistes de cette prise de pouvoir, a affirmé Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse.
Dans la journée, l’homme fort du pouvoir malien, le colonel Assimi Goïta, a indiqué avoir déchargé de leurs prérogatives le président et le Premier ministre de transition. Ils sont, selon lui, coupables de tentative de « sabotage ». Ce coup de force s’apparente à un deuxième putsch en neuf mois.
« Ce qui a été conduit par les militaires putschistes est un coup d’État dans le coup d’Etat inacceptable, qui appelle notre condamnation immédiate », a réagi le président français. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a, quelques minutes avant Emmanuel Macron, indiqué devant l’Assemblée nationale que la France demandait une réunion d’urgence devant le Conseil de sécurité de l’ONU.