67,16% des suffrages pour IBK, contre 32,84% pour M. Cissé, avec un taux de participation de 34,42% ; ce sont les résultats officiels et définitifs proclamés par la cour constitutionnelle malienne. Des résultats que refuse d’accepter le perdant, après un recours rejeté par l’instance judiciaire. « Je rejette catégoriquement et sans équivoque les résultats proclamés par la Cour constitutionnelle », a affirmé avec force Soumaïla Cissé, expliquant: « en 2002 et 2013, j’ai reconnu la victoire de mes adversaires ». Cette fois ci, le vote a été « truffé de faux et de mensonges », a-t-il insisté.
« Que les bricoleurs d’élection tronquée sachent que leur prétendue gloire et leur victoire factice est une illusion éphémère…rien de solide ne peut se bâtir dans le mensonge…le système actuel de fraude risque de créer un monstre démocratique, dans lequel les mêmes clans vont contrôler les collectivités », martel Soumaïla Cissé.
L’opposant appel tous les candidats à s’unir pour barrer la voie à la fraude, appelant ses partisans à une « marche pacifique, sans violence samedi, afin de restaurer la démocratie » au Mali. Pendant ce temps, le président élu, ou réélu Ibrahim Boubakar Keita, a été officiellement reconduit dans ses fonctions de président de la République pour un nouveau quinquennat. Dans son discours il a rappelé que « l’unité est la grande urgence de ce moment » dans le pays et qu’il s’agit d’une « nécessité pour la stabilité » du mali.
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