« Quand je vois Marseille, je vois une ville française façonnée par 2 000 ans d’histoire, d’immigration ». En présentant Marseille comme la ville symbole d’une France ouverte et diverse, une France patriote mais pas nationaliste, Emmanuel Macron a mis en opposition sa vision de la France et celle du Front national.EMMANUEL MACRON
a retrouvé les mêmes accents qu’au mois de décembre à Paris quand il avait hurlé devant 10 000 personnes en leur demandant d’aller défendre son projet. Et ça n’est pas par hasard. Alors qu’il s’engage dans la dernière ligne droite de la campagne, il a voulu marquer par le symbole et par l’énergie, pour montrer qu’il ne se repose pas sur des sondages encourageants et qu’il ne va rien lâcher.
« Nous allons être en tête du premier tour et nous allons le battre, a déclaré Emmanuel Macron à propos du Front national, avant de tenter de mettre FRANçois FILLON hors-jeu. Il n’a plus de programme, alors il invective les autres. Il ne va plus à l’encontre des Français, il ne le peut plus, alors il se calfeutre avec son clan. »
A Marseille, Emmanuel Macron a prévenu : « comme on dit ici, on craint dégun (expression marseillaise signifiant: « on ne craint personne »,) ! » Emmanuel Macron n’a donc peur de rien et affiche son assurance.
AFP