Faire la paix, créer la paix, ne cesser de faire la paix, comme le suggère cette béatitude, qu’est-ce que cela veut dire ? Sinon surmonter la contradiction insurmontable que nous avons plus ou moins identifiée au début de notre réflexion. Sur quoi fonder le désir de communion qui rassemble les hommes ? Comment remédier aux violences qu’il fait naître ? Car il ne s’agit pas seulement des différences culturelle, physique (couleur de peau), ethnique ou sociale ; après tout, cela échappe à la responsabilité humaine ; c’est de l’ordre d’un déterminisme lié à la condition charnelle des hommes et qu’on peut plus ou moins dépasser par davantage d’instruction, d’intelligence, de communication, etc.
Pour l’ambassadeur Aly touré , L’obstacle majeur tient à l’incapacité pour l’être humain à sortir de soi au point d’aimer l’autre en s’oubliant soi-même. Car l’autre est ressenti comme dangereux pour moi s’il ne se soumet pas à ce que moi je veux et à ce que moi je suis. Nous ne sommes pas loin de la formule de Jean-Paul Sartre : «L’enfer, c’est les autres.»
En en vue d’aider le Président Alassane Ouattara et son gouvernement à réussir les vastes chantiers de la réconciliation et de la reconstruction, une plateforme dénommée Convergence 2020 a été mise sur pied. Cette structure se veut un reflet de la diversité de la Côte d’Ivoire, qui souhaite apporter sa contribution pour atteindre l’émergence en 2020.
La logique veuille que nous prenions les engagements pris par le candidat Alassane Ouattara au cours de la présidentielle de 2010 et les confronter aux réalités actuelles.
Trois engagements sont à retenir
- Consolidation de la paix et de la sécurité
- La reconciliation nationale
- La reconstruction économique du Pays
Avant de faire le point sur ces chantiers, il est important de noter deux innovations importantes dans la gouvernance Ouattara
- Programme National de développement-PND (2012-2018)
- Programme de Travail Gouvernemental(PTG) qui est un outil de prévision et d’orientation pour conduire avec efficacité son action au cours de l’année
- Il faut noter que le Président Ouattara organise des séminaires gouvernementaux en vue de faire le point sur les projets ou dresser un panorama des progrès accomplis.
Pour revenir aux trois engagements cités ci-dessus, l’état des lieux suivant peut être fait :
1-En ce qui concerne la paix et la sécurité, on peut noter l’avènement du Conseil National de Sécurité ainsi que du CCDO (Centre de coordination des décisions opérationnelles). Le travail abattu par ces deux structures a fait baisser l’indice d’insécurité pour le ramer au même niveau que Genève ou New York selon les Nations Unies.
S’agissant la réconciliation nationale et la cohésion sociale, on peut noter la multiplication des décisions visant à décrisper la vie politique (dégels des avoirs, retour organisé des exilés, libération de prisonniers).Il faut aussi souligner les efforts déployés par le PNCS (Programme national de cohésion sociale) ainsi que la CONARIV (Commission nationale pour la Réconciliation et l’indemnisation des victimes)
Par ailleurs, il faut indiquer le dialogue politique engagé depuis belle lurette entre le gouvernement et l’opposition en vue de parvenir à des élections apaisées
Enfin, le chantier de la relance économique et de la reconstruction du pays connait un essor formidable
La Cote d’ivoire a renoué avec une croissance forte (près de 10% en 2012, environ 9% en 2013 et pratiquement le même niveau en 2018
Le pays se dote d’infrastructures routières, autoroutières, énergétiques et hydrauliques nécessaires pour soutenir l’activité économique et améliorer le quotidien des citoyens
Sous Alassane Ouattara, l’Etat a revalorisé le Smic (de 30.000F CFA à 60.000) et les salaires des travailleurs de la fonction publique de façon générale, la couverture maladie universelle est en phase expérimentale ;
Voila le tableau reluisant d’un homme au service de son pays
Beaucoup a été accompli mais force est de reconnaître que beaucoup reste à faire.
On peut parler de réussite pour cette conférence de presse qui restera gravée dans les annales comme le début de commencement d’une réflexion commune que la diaspora a semé.
Vabe charles / presse opinion