Le préfet de police de Paris a interdit ce samedi un concert d’un artiste congolais prévu ce soir à l’Olympia après des débordements d’opposants au régime du président Joseph Kabila à proximité de la salle de spectacle.
Dans la journée, le management de la salle de spectacle s’est ému via un communiqué de menaces qui planaient autour du concert.
Des menaces
Le lieu détenu par le groupe Vivendi devait accueillir Héritier Watanabe. Comme plusieurs autres artistes congolais, il est régulièrement visé par les opposants de la diaspora congolaise, notamment en Europe, qui lui reprochent d’avoir chanté pour le président Joseph Kabila lors des campagnes présidentielles de 2006 et de 2011, et de ne pas chanter pour le changement à la tête du pays.
Les responsables de l’Olympia avaient affirmé recevoir des tracts, des mails ou des appels téléphoniques menaçants, notamment des promesses de commettre « un nouveau Bataclan ». Ils avaient demandé l’annulation du concert, « comme elle l’avait fait le 22 juin à la Cigale pour un autre artiste congolais », Fally Ipupa, après des menaces similaires.
AFP