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PARIS / PDCI :/ Guikahué Maurice Kakou a échangé avec Mr Bernard Doza son ami de longue date.

  Le Professeur Guikahué Maurice KAKOU secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a échangé avec son ami de longue date Mr Bernard Doza. journaliste politique ,ex-conseiller de Blaise Compaoré, ancien président du Burkina Faso, des présidents Wade et Adouf Diof du Sénégal , et de Francis Bozié de la Centrafrique ).

il s’est agi d’une rencontre très cordiale, caractérisée par le partage de plusieurs profondes préoccupations pour le bien-être du peuple .

Une expression passagère de la photo entre (Guikahué  et DOZA°)  permet ainsi à celui qui a appris à décrypter le langage non verbal de traduire ce que l’homme politique peut ressentir. « Le corps aide parfois à rectifier ce que les mots disent mal ou ne disent pas. Il y a une justice. C’est comme si nos gestes nous poussaient malgré nous à être authentique.

Il est question de voir comment Mr Bernard   DOZA  l’homme politique  , dans sa posture énonciative, justifie son changement d’opinion sur la base du jeu des alliances.

Dans la mesure où les enjeux politiques se négocient dans une dialectique de soi à l’autre, la responsabilité politique devient le talon d’Achille à partir duquel l’effondrement de l’acte de justification est orchestré.

Depuis plus de dix ans la cote d’ivoire est à la recherche d’un équilibre introuvable, traverse une série de crises politiques dont le peuple est pratiquement toujours absent. En effet, le droit de suffrage, par lequel devrait normalement s’exercer la souveraineté populaire, ne permet guère aux citoyens de se faire entendre : le système du parti unique est presque partout présent et, dans la plupart des cas, les élections ne sont qu’un moyen de légitimation formelle d’un pouvoir conquis et conservé par la violence.

La signification d’une élection dépend, en effet, d’au moins deux conditions fondamentales qui, si elles ne sont pas respectées, ne peuvent que la transformer en plébiscite ou en mascarade : la détermination du choix des candidats et l’expression de la volonté des électeurs. Or en cote d’ivoire , le choix des candidats est une opération qui ne fait intervenir qu’un nombre limité de privilégiés recrutés dans les rangs de ceux qui appartiennent à la classe politique, adhèrent au parti et possèdent à la fois une clientèle et une influence importantes. Quant aux élections proprement dites, elles se soldent généralement par l’existence de votes massifs en faveur du parti unique (solitaire ou dominant).

De tels résultats seraient la manifestation massive de l’adhésion populaire à l’égard d’un parti ou d’un homme, si l’on en croit les dirigeants. En réalité, ils s’expliquent surtout par l’action conjuguée de la propagande et de la fraude électorales associées aux pressions plus ou moins occultes du pouvoir (promesses pour le citoyen pris individuellement, d’exprimer sa volonté, mais plutôt une occasion pour les dirigeants africains de démontrer à la face du monde (et plus particulièrement aux pays fournisseurs d’aide) l’excellence de leur politique et la cohésion de leurs peuples.

 Pour Bernard Doza : Alassane Ouattara est un agent colonial, dont le rôle est de ponctionner sur la misère du peuple ivoirien pour le compte des haussiers de la grande finance internationale qui sont le FMI et la Banque Mondiale. Le discours sur la croissance, est destiné aux indicateurs des banquiers, qui gèrent la soi-disant dette ivoirienne, dette, qui en réalité profite  localement, au pouvoir politique et à la bourgeoisie du RHDP, quand l’autre partie de la fameuse croissance s’envole vers Paris et Washington. Aujourd’hui, il est toujours question des fameux 50% des ivoiriens qui vivent sous le seuil de la pauvreté, alors que la Côte-d’Ivoire, premier producteur mondial du CACAO, devient progressivement un pays pétrolier ? Les arrestations des opposants, mis tous sous le compte des pro-Gbagbo, est une stratégie, pour nier l’opposition du peuple ivoirien (toute tendance confondue), à la gestion catastrophique de l’autoproclamé, Alassane Ouattara.

Alassane Ouattara, avait promis dans l’euphorie de la prochaine victoire contre le régime de Laurent Gbagbo, 12 millions de Francs Cfa chacun, à de jeunes désœuvrés, hissés au rang de mercenaire d’une cause barbare. Or, le mercenaire, il faut le payer. Dès le 11 avril 2011, Ouattara leur a dit : Envahissez, les maisons des pro-Gbagbo et des ivoiriens nantis et payez-vous, au nom de la guerre. Beaucoup ce sont payer en biens d’autrui et en nature. Mais il en restait, une poignée d’irréductibles qui n’a pas renoncée aux 12 MILLIONS. Je vois-là, des mercenaires face à un contrebandier, qui prépare le lit de la révolution nationale.

   Bernard Doza /j’ai de bonne relation »  avec  Soro guillaume  . Il est le seul homme politique qui a été honnête vis-à-vis de moi parmi tous ceux dont j’ai fait la promotion à Paris et dans les capitales européennes. Ce garçon m’a toujours appelé quand il était en position de force. Cela a été le cas en 2002, et cela a été également le cas en 2010 où il m’a fait appeler par un de ses conseillers. Je déclinais toujours les offres à cause de mon amitié avec Laurent Gbagbo.

Soro Guillaume est certes le chef d’une rébellion, mais il ne faut pas oublier qu’il est également issu de la FESCI qui a été un puissant laboratoire de formation politique. Ceux qui en sortent ont des idées et convictions très fortes et marquées de leurs mentors politiques. C’est parce qu’à partir de 1993, des « ivoiritaires » ont conçu des théories exclusardes que ce jeune homme a pris le maquis. Sinon Soro n’est pas un militaire.

J’en vois plutôt trois. Il faut désormais compter avec l’ex- premier ministre Guillaume Soro. Laurent Gbagbo et ses amis se sont mépris sur ce jeune homme en pensant qu’ils allaient pouvoir en faire un des leurs et l’éloigner de Ouattara et de ses idées. Je le connais, je l’ai hébergé chez moi en 1999 quand il est arrivé à Paris. Et il incarne une nouvelle génération d’homme politique. Il fait également partie de ces leaders de la FESCI qui ont été formés par les principaux partis politiques ivoiriens, et dont l’appel du pouvoir est fort.

En ce qui concerne Bédié,  je respect   sa vision . Mais comme je ne cesse de le dire, le pouvoir en Côte d’Ivoire a une dimension ethno-monarchique.  Bédié estimant qu’il est l’héritier d’Houphouët Boigny veut être le dépositaire du pouvoir avant de nous quitter.

Quant à Gbagbo, dieu merci, il est vivant. L’on devrait alléger les conditions  de sa détention a  la C.P.I   et espérant sa libération dans deux ou trois ans.

 

Vabé Charles /
directeur de presse et de la communication du pdci ( France )

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