Politique nationale/ Guillaume Soro s’en prend aux parvenus depuis l’Europe: «Absent au moment de l’effort, il est prétentieux au moment du partage

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Politique nationale/ Guillaume Soro s’en prend aux parvenus depuis l’Europe: «Absent au moment de l’effort, il est prétentieux au moment du partage

Le président de l’Assemblée nationale s’est à nouveau adressé aux fidèles chrétiens en ce premier jour du mois d’octobre 2017. Dans son adresse, Guillaume Soro qui s’inspire d’un enseignement du Roi Salomon, dénonce les usufruitiers et les invitent plutôt à l’effort.


Chrétiennes, Chrétiens,

Chers Frères et Sœurs,

Chers Amis du Christianisme,

En ce dimanche 1er octobre 2017, mon vœu le plus profond pour chacun et chacune d’entre nous est que les prières et actions de grâces à Notre Seigneur nous procurent en retour la Paix et la Joie du Coeur. Nous en avons ardemment besoin, pour garder la marque d’amour de Dieu sur notre visage.

Nos oeuvres, quelle que soit notre facilité à les vanter, produisent de bons fruits, quand elles viennent d’un cœur réellement désintéressé et pur.

Ainsi, le très inspiré roi Salomon remarquait à juste titre en Proverbes 24: 30-31:

« Je suis passé près du champ du paresseux et près de la vigne de l’homme manquant de cœur. Et voyez, tout était monté en mauvaises herbes. Les orties couvraient la surface, et son mur de pierres avait été démoli. »

Le paresseux, ce n’est pas seulement celui qui n’aime pas travailler. C’est surtout celui qui veut jouir de ce qu’il ne mérite pas. Absent au moment de l’effort, il est prétentieux au moment du partage. Son champ est stérile car son cœur est vide de reconnaissance envers les autres. Voilà pourquoi le paresseux est d’abord un usurpateur. En ce sens, tout ce qu’il échafaude s’achève mal. Et toute son oeuvre, si brillante qu’elle apparaisse, part aussitôt après en ruines. Les orties sont des plantes piquantes. L’oeuvre de l’usurpateur est pareillement, très repoussante.

Soyons donc des amis du travail et du mérite. Soyons donc des amis de la reconnaissance et du partage. Et alors, nos bonnes oeuvres ne seront pas envahies par les mauvaises herbes. Et alors, tout ce que nous ferons n’attirera point contre nous, l’amertume des humains et la divine colère.

Ayons le cœur désintéressé et pur. Quand nous aimons, aimons vraiment. Sans hypocrisie. Et si nous détestons le mal, que ce soit aussi pour de bonnes et nobles raisons, sans jamais épouser les ténèbres de la haine.

Que la pureté de cœur du Christ nous anime!

Votre, en communion de méditation, très fraternellement toujours,

Guillaume K. Soro