« Mon frère est fatigué. Il n’est nullement concerné par un 3è mandat. Cette affaire de 3è mandat, ce sont des rumeurs. En 2020, il passera la main », a confié « Photocopie » à des proches.
Suite à l’adoption d’une nouvelle Constitution, il est prêté à l’ancien directeur adjoint du Fonds monétaire international de vouloir briguer un 3è mandat lors de la présidentielle de 2020.
Cependant, le principal intéressé, maintes fois après avoir déclaré qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession en 2020, apporte ces dernières semaines du grain à moudre à ses détracteurs.
Lors d’un entretien accordé à France 24, le chef de l’Exécutif ivoirien avait déclaré: « A priori, je ne le ferai pas (3è mandat). » Avant d’ajouter: » En politique, on ne dit jamais jamais. Mais attendez 2020, vous connaitrez ma réponse en ce moment-là ».
En 2016, M. Ouattara a affirmé ors d’un 2è conseil conjoint des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire et du Liberia: »Non. Ellen (du Liberia qui n’a pas brigué un 3è mandat lors de la présidentielle de 2017) et moi, nous n’avons pas besoin de changer les lois pour un troisième mandat. Ellen et moi, nous nous sommes consultés. Je n’ai pas besoin de ça ».
En mai 2015, au sortir d’une audience à Abidjan le président Ouattara, Mme Dlamini-Zuma, alors présidente de la Commission de l’Union africaine, s’est confiée à la presse. « J’ai été heureuse des propos du président de la République concernant sa volonté de se retirer à la fin de son second mandat au cas où il serait vainqueur des prochaines élections », confiait la Sud-africaine.
Alassane Ouattara a accédé à la magistrature suprême en 2011 suite à une crise postélectorale (2010-2011) qui a fait officiellement 3 000 morts.
Il a été reconduit dans ses fonctions en 2015 comme candidat unique du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).
Le rhdp regroupe le Parti démocrtique de Côte d’Ivoire, le Rassemblement des Républicains (Rdr, parti au pouvoir), l’Union pour la démocratie en Côte d’Ivoire (Udci), l’Union des forces d’avenir (Mfa) et l’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci).
par T.Alain