250 dollars « symboliques » pour chacune des victimes. La Cour pénale internationale a attribué des réparations aux victimes de Germain Katanga, l’ancien chef de guerre congolais condamné pour les crimes commis par sa milice en 2003 dans le village de Bogoro, dans le nord-est de la République démocratique du Congo. C’est la première fois que les juges de la CPI décident d’une indemnisation monétaire.
C’est un symbole très fort pour les victimes. La Cour veut obliger les responsables de crimes à réparer le préjudice qu’elles ont commis, au moins à soulager les victimes. La CPI pense aussi que ces réparations peuvent promouvoir la réconciliation. Parce qu’en plus des 250 dollars attribués à chacune des victimes, la CPI impose des réparations collectives comme des aides au logement ou à l’éducation.
Ces réparations sont symboliques a insisté la CPI. Il ne s’agit pas de réparer l’ensemble des dommages subis par les habitants du village de Bogoro, mais de soulager les victimes, préciseOriane Maillet, chargée des affaires publiques à la CPI.
AFP