Des combats opposaient ce dimanche 8 octobre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à l’une des milices les plus actives dans l’est du pays, les Forces démocratiques alliés (Allied Democratic Forces, ADF), accusée par les autorités d’être à l’origine de la disparition la veille d’une vingtaine de civils.
Des combats à l’arme lourde et légère opposaient ce 8 octobre les Forces armées de la RDC aux Forces démocratiques alliés dans le territoire de Beni, l’une des entités administratives du Nord-Kivu. Rebelles islamistes ougandais présents dans l’est de la RDC depuis 1995, les ADF sont accusés par le gouvernement congolais et la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) d’être responsable de tueries qui ont fait plus 700 morts dans la region de beni depuis 2014.
Le 7 octobre, les ADF avaient attaqué une dizaine de taxis-motos sur la route entre les localités de Kamango et de Mbau. Une vingtaine de personnes sont depuis portées disparues sans que l’on sache si elles sont décédées ou toujours détenues par les ADF.
Un représentant de la société civile, Teddy Kataliko, évoque précisément le chiffre de 22 personnes portées disparues, plus dix rescapés dont sept femmes et trois hommes sur cet axe Mbau-Kamango. selon rfi , ces vingt deux personnes ; parmi lesquelles une femme , auraient été egorgées par les ADF .
AFP