Près de 4.500 militaires français de l’opération Barkhane sont mobilisés, depuis août 2014, dans la bande sahélo-saharienne pour combattre le terrorisme
Emmanuel Macron a annoncé jeudi 28 novembre qu’il était prêt à revoir « toutes les options stratégiques » de la France au Sahel. Le président français a réclamé à ses alliés une « plus grande implication » contre « le terrorisme » dans la région, après avoir reçu le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg.
Au Sahel, « la France est impliquée et agit pour le compte de tous. La mission qui est la nôtre là-bas est importante. Néanmoins le contexte que nous sommes en train de vivre au Sahel nous conduit aujourd’hui à regarder toutes les options stratégiques », a déclaré le président français, trois jours après la mort accidentelle de 13 militaires français lors d’opérations de combat dans le sud du Mali.
Dans les prochaines semaines un travail en profondeur sera demandé au gouvernement et à nos armées pour regarder les modalités de nos interventions. Toute les options sont ouvertes. Dans ce contexte, une plus grande implication des alliés serait tout à fait bénéfique », a-t-il demandé, une semaine avant un sommet de l’Otan à Londres.
Cet appel s’adresse avant tout aux Européens, a précisé l’Elysée.
« Proclamer son attachement à la sécurité collective ne suffit pas. Une véritable alliance, ce sont des actes, pas des mots », a ajouté Emmanuel Macron.
L’opération française Barkhane mobilise depuis août 2014 4.500 militaires dans la bande sahélo-saharienne, une étendue vaste comme l’Europe, en soutien aux armées nationales qui combattent des jihadistes affiliés au groupe Etat islamique (EI) ou à Al-Qaïda.
Treize militaires français de la force Barkhane ont péri lundi soir au Mali dans la collision de deux hélicoptères lors d’une opération de combat contre des jihadistes.
Avec AFP