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SIMONE GBAGBO«Je voudrais aussi remercier le président Alassane Ouattara, que Dieu le bénisse …»

« Nous sommes ici pour célébrer l’éternel, le Dieu de gloire. Je voudrais vous dire merci d’être venus si nombreux à cette cérémonie qui est un moment important pour moi et pour notre pays la Côte d’Ivoire. J’ai demandé la possibilité de rester assise pour parler parce que je ne me sens pas bien.Je suis là devant vous pour témoigner de la fidélité de mon Dieu devant vous. De l’extraordinaire puissance de Dieu dans ma vie et dans la vie de notre Nation. Je suis convaincu que ma libération est un miracle de Dieu ….

Je voudrais dire merci à Dieu qui nous a transformés. Il m’a fait du bien parce que c’est si comme il m’avait sorti de la mort pour me ramener à la vie. J’ai souhaité témoigner devant vous l’action de Dieu dans ma vie dans ces 7 années passées en prison. Je voudrais aussi remercier le président Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire parce que Dieu est passé par lui pour me mettre en liberté. Il a incliné le cœur de monsieur Alassane Ouattara Search Alassane Ouattara pour que nos portes des prisons s’ouvrent. Je voudrais aussi remercier le général Youssouf Koné dans la maison de qui j’ai vécu pendant 3 ans. Je voudrais aussi remercier les gendarmes qui m’ont assisté quand j’étais à l’école de gendarmerie. Ils étaient là pour m’empêcher de sauter la clôture. Je voudrais aussi remercier mes médecins qui m’ont assisté parce que là où j’étais là j’étais anxieuse et stressée. Je remercie aussi mes avocats, une équipe de six personnes. Au moment où je m’y attendais le moins j’ai été libérée avec d’autres camarades. Je sais que quand Dieu commence une action, il ne s’arrête pas en chemin et je pense que le miracle qu’il est en train d’accomplir dans la Côte d’Ivoire aujourd’hui est semblable à ce qu’il a fait pour les hébreux ….

Je voudrais aussi merci à Dieu d’avoir protégé mon époux et de continuer de le protéger jusqu’à ce qu’il sort de la Haye et nous rejoigne. Je remercie Dieu d’avoir protégé tous les Ivoiriens. Dans ces endroits où j’étais à Odienné et à l’école de gendarmerie, j’ai été enseignée pour que je sois aujourd’hui une personne libre. Ma prière est que Dieu fasse que le président Gbagbo et son fils Blé Goudé soient libres ainsi que tous les autres prisonniers dans notre pays

Dans cette crise que nous avons connue, nous avons eu des victimes. Des personnes de mon propre camp qui ont perdu la vie. Il y a eu des personnes du camp adverse qui ont perdu la vie. Il y a eu des citoyens qui ne connaissent même pas la politique qui se sont trouvées au mauvais endroit au mauvais moment qui ont perdu la vie. Il y a eu des exilés qui ont aussi perdu la vie. Il y a eu des hommes en armes qui défendaient les institutions de la république qui ont perdu la vie. En mémoire de ces personnes je voudrais que nous nous inclinions pour observer une minute de silence à leur endroit. Nous étions près de 300 personnes dans la résidence malgré les bombes, nous sommes sortis de là vivant. Plus jamais, je ne voudrais que notre pays ne connaisse une autre crise. Mon souhait c’est qu’ensemble nous acceptions de nous pardonner les uns aux autres. Considérons que les choses anciennes sont passées et toutes choses sont nouvelles dans cette Côte d’Ivoire unie et réconciliée »

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