PressOpinion

Situation socio-politique : Bédié et Gbagbo prennent des décisions, 18 personnes interpellées, le Rhdp accuse

La presse nationale est dominée par la rencontre, jeudi 23 mai 2019, à Daoukro entre le président Henri Konan Bédié et des émissaires de Laurent Gbagbo. De même, le dossier relatif au bombardement de Bouaké en 2004 a été mis au goût du jour.

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, a reçu, jeudi 23 mai 2019, à Daoukro des émissaires de l’ex-chef de l’Éat et fondateur du Front populaire ivoirien (Fpi), Laurent Gbagbo. Suite à cette rencontre, le quotidien L’inter barre à sa Une : « Bédié et Gbagbo prennent d’importantes décisions ». Entre autres décisions, L’inter informe que les deux parties ont convenu d’une collaboration dans le cadre de la réconciliation nationale et se sont engagées à lancer un appel à la réconciliation aux partis politiques et à toutes les forces vives de la nation. Le quotidien Soir info parle d’un « Conclave Bédié-émissaire de Gbagbo verrouillé ». Lg infos qui souligne à sa Une : « Dans les coulisses de la rencontre », évoque de chaudes accolades entre les différentes parties qui marquent « des instants de retrouvailles entre le Pdci-Rda et le Fpi ». Le quotidien Le Temps écrit que : « Gbagbo et Bédié se sont parlé au téléphone ». Ce quotidien souligne, en effet, qu’une liaison téléphonique qui a duré 59 secondes a été établie entre Gbagbo et Bédié.

Le bilan des affrontements de Béoumi est établi par le quotidien L’inter qui annonce « 18 personnes interpellées ». Ce quotidien qui rapporte les propos du Procureur Koné Braman, souligne que ces affrontements ont causé la mort de 11 personnes. Relativement à ces affrontements, Joël N’Guessan, membre du conseil politique du Rhdp, accuse : « Ce sont des cadres du Pdci qui sont à la base », écrit le quotidien Le Patriote.

Le scandale dans l’affaire du bombardement de Bouaké fait également les choux gras de la presse ivoirienne. Le quotidien Le temps parle d’un « Procès bâclé pour masquer la vérité ». L’inter indique plutôt que : « De Villepin, Alliot-Marie…situés sur leur sort ».

Irène BATH

Quitter la version mobile