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Stéphane Kipré et Damana Pickas ‘’impliqués’’ dans un projet de déstabilisation de la Côte d’Ivoire (Ministre)


Les attaques répétées contre des postes de sécurité observées en Côte d’Ivoire depuis le début de l’année s’inscrivent dans un projet de déstabilisation impliquant des responsables politiques, aussi bien à l’intérieur de la Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur, au nombre desquels Damana Pickas, du Front populaire ivoirien (FPI) en exil, Stéphane Kipré de l’Union des nouvelles Générations (UNG), Lobognon Henri, recherché et le lieutenant Péhé Emmanuel également recherché.

L’information a été donnée ce jeudi par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité, au cours d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion du Conseil national de Sécurité (CNS) présidée par le président de la République, Alassane Ouattara. Selon le ministre Sidiki Diakité, c’est à ce jour, 35 personnes qui ont été arrêtées dans le cadre des enquêtes qui ont fait suite à ces attaques. ‘’Et des relations ont été nettement établies entre les mis en cause et les personnes arrêtées’’, a expliqué le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. De l’émission de mandats d’arrêt contre ces responsables politiques, Sidiki Diakite a répondu que ‘’le Gouvernement avisera’’. Les mis en cause, dira le ministre, ‘’instrumentalisent et arment certains démobilisés et militaires déloyaux’’.

Il a par ailleurs indiqué que les Forces de Défense et de Sécurité ont reçu des instructions du CNS pour agir avec la plus grande fermeté dans la traque des auteurs et des instigateurs de ces attaques afin de les traduire devant la justice. ‘’La plupart des personnes arrêtées avaient déjà été impliquées dans des attaques similaires au cours de la période 2012-2014. Arrêtées et incarcérées, elles avaient été libérées dans le cadre du dialogue politique et du processus de réconciliation nationale’’, a dit Sidiki Diakité.

Sur la question des évasions de prisonniers survenues dans les maisons d’arrêt et de correction de Gagnoa, Aboisso et Katiola ainsi qu’au palais de la Justice du Plateau, les recherches en cours ont permis l’arrestation d’un certain nombre de prisonniers évadés, a affirmé le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Il a en outre informé que des sanctions ont été prises à l’encontre des surveillants et des régisseurs de ces établissements pénitentiaires. Des mesures ont été prises visant à renforcer la sécurité autour des prisons.

‘’Le Gouvernement tient à rassurer les populations que les dispositions sont prises pour apporter une réponse vigoureuse à ces actes criminels et garantir leur quiétude’’, a conclu le ministre Sidiki Diakité.

Elisée B,

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