Nous avons lu, sous la plume d’un illustre inconnu, un article intitulé :« Le navire tangue ». C’est plutôt une attaque en règle à l’encontre du Secrétaire Exécutif du parti, professeur Maurice KAKOU GUIKAHUE pour sa résistance et sa fidélité au PDCI RDA.
La titraiture qui a une valeur programmatique emprunte bien volontiers un vocabulaire marin « Le navire tangue ». S’agit-il du radeau de la Méduse ? Ou du Titanic à l’abordage? Ou encore du navire Ivoire? Bien malin qui pourrait nous le dire exactement!
En parcourant la suite du texte, on se rend compte qu’il s’agit étrangement du navire PDCI-RDA qui tangue après les départs des “Unifiés”, anciennement militants du PDCI RDA.
Il en conclut que la saignée impliquera, sans aucun doute, le départ précipité du Professeur Maurice KAKOU GUIKAHUE à la tête du Secrétariat Exécutif.
Cette métaphore du plumitif ‘‘Le navire tangue “annonce déjà les contradictions internes de l’auteur de l’article puisqu’un « navire qui tangue » n’est pas forcément en déperdition.
Certes, le navire peut être confronté aux eaux tumultueuses, mais il n’est pas certain que le navire chavire.
Dans ce cadre-ci, le Président Henri KONAN BEDIE, Président du Parti et la Direction du Parti, à laquelle appartient le Professeur Maurice KAKOU GUIKAHUE tiennent fermement la barre pour écarter le risque du naufrage.
C’est ce qui vaut, au Chef de l’Equipe d’exécution des décisions du Président BEDIE, des inimitiés, des insultes de bas-étage de ceux qui étaient, il n’y a pas si longtemps, ses “frères et soeurs” au sein du parti septuagénaire.
Au fond, quand on a abandonné un navire, pourquoi se préoccupe-t-on du sort de ceux qui y sont condamnés à une mort certaine.
Malheureusement pour eux, le capitaine “courage” Maurice KAKOU GUIKAHUE tient fermement la barre sans frisson et sans émotion.
En période de tempête, lorsque le navire tangue, alors que certains s’affolent et que d’autres doutent, ne vaut-il pas mieux que le « chef » tranche dans le vif ?
Quand bien même ” les Unifiés” ne partagent pas cet avis, la base apprécie hautement les décisions de la Direction du Parti.
La vision des militants du PDCI-RDA a changé depuis que leur capitaine est l’objet d’un lynchage médiatique de la part de ceux qui n’ont ni l’expérience politique, ni l’érudition du professeur cardiologue. Et le plus important pour les Templiers est que le professeur Maurice KAKOU GUIKAHUE donne de sa personne une image forte d’un combattant, d’un résistant face à la forfaiture et à l’imposture.
Dans les désordres que nous traversons, par le fait des « saboteurs » la position attendue du Secrétaire Exécutif en chef est celle qui donne l’impression de représenter le mieux le PDCI-RDA menacé du fait des agissements des trouble-fête.
C’est pourquoi, les militants de base lui rendent une fière chandelle pour la sauvegarde et la survie de leur parti, en bravant les ténors du Parti unifié et l’adversité dans une atmosphère délétère et confligène.
Ce que Guikahué peut tirer de la bénédiction des militants de base au souvenir de Félix HOUPHOUET-BOIGNT, c’est, de prôner au mieux, avec le plus de fidélité possible, les valeurs de l’houphouétisme fondé sur le partage, la fraternité, la solidarité, la tolérance, les droits humains et la Paix.
C’est grâce à son autorité d’érudit et son acharnement politique qu’il occupe le poste de Secrétaire Exécutif en Chef. Surtout à un moment où le Parti est traversé par des courants ou mouvements qui frisent l’irrédentisme.
Cet article de presse qui est le porte-voix de ses commanditaires reproche à Maurice KAKOU GUIKAHUE de se dresser en courageux « dissident »de la ligne incurvée tracée par les ‘’Unifiés’’ alors même qu’ils sont les serviteurs zélés d’un autre Parti dont ils sont les membres fondateurs; ce qui les exclut d’office de leur propre parti conformément à la loi de 1993 relative aux Partis Politiques.
À la vérité, on peut se demander si “ces nègres de service” sont tout aussi crédibles que leurs mandants qui passent le plus clair de leur temps à la division ? En révoltés ‘’héroïques’’, ces “sabordeurs” de parti “apparaissent comme des acteurs de théâtre déguisés en hallebardiers pour la séance d’un soir.
Si le plumitif prend la peine d’indiquer la force intellectuelle du Professeur Maurice Kakou Guikahué et son parcours de militant étincelant (cf. le paragraphe de début), c’est bien parce que le cardiologue est à la place qu’il faut pour avoir su participer à engager les réformes innovantes si nécessaires au parti septuagénaire devenu désormais un parti conquérant, pour les prochaines échéances électorales de 2020.
Aujourd’hui, Maurice KAKOU GUIKAHUE fait partie des ‘’résistants’’ au rebours des ‘’saboteurs’’ qui veulent brader leur propre Parti au prix d’une lecture sélective de ses Statuts et règlement Intérieur.
Le Professeur cardiologue est comme Cerbères dans la mythologie grecque qui veille avec séverité à l’entrée du ciel.
La preuve en est que les nominations sont remises en cause dès le lendemain lorsque la traîtrise ou la félonie est débusquée. Que bien de nos militants et non des moindres, trinquaient avec les Légionnaires depuis belle lurette!
Il a fallu bien toute la vigilance de Maurice KAKOU GUIKAHUE pour que le pot aux roses ne fût découvert au dernier moment. Plutôt que de le vouer aux gémonies, on devrait l’en féliciter parce qu’il est devenu, par la force des choses, le gardien du Temple.
Face au désordre et l’insubordination, il contribue à mettre de l’ordre et à prôner la discipline dans le Parti.
Qui eût pensé que, bien de nos cadres, avaient opté pour le parti unifié alors qu’ils avaient déclaré la main sur le coeur, fidélité et loyauté au Chef, le Président Henri KONAN BEDIE ? Ils avaient pourtant incurvé leur propre trajectoire.
Il y a de quoi faire trembler d’émotion quand on sait que le PDCI-RDA les a choyés et bichonnés pendant bien des décennies. Et l’on les voit ressurgir, au nom d’une nouvelle alliance, décréter la disparition de leur propre Parti et lancer des invectives aux vrais défenseurs de l’orthodoxie.
Ce constat traduit d’abord l’air du temps ! Avec des attitudes et des comportements des ‘’Unifiés’’ poussés jusqu’aux extrémités” pour encourager les lâches dans la rue vers la servitude”. Comme eût écrit Bernanos dans la Lettre aux anglais en septembre 1946.
Certes, le Parti est reconnu pour être comme un roseau qui plie et qui ne rompt pas lorsque souffle la tempête; mais somme toute, le PDCI-RDA n’est pas constitué de couards et de félons.
Cet extrait le laisse supposer quand cet “Unifié” tient ces propos le plus lénifiants : « De façon stratégique, le PDCI RDA aurait pu faire l’économie de cette situation qui n’est guère à son avantage.»
Déjà, on entrevoit un défaitisme de bon à loi symptomatique de la pleutrerie et de la félonie .
« À l’orée des échéances électorales, le divorce aurait pu être prononcé sans grande conséquence ». Belle métaphore significative de la traîtrise et l’opportunisme programmés au moment où l’allié aurait eu besoin des ‘’transfuges’’ du Parti pour les échéances futures. Le Chef du Parti unifié est ainsi averti.
Appelons cela le syndrome de la “nunuchérie” qui est la bêtise rigolote. Tout ce verbiage creux aux allures de la félonie et de l’ignominie est indigne d’un militant du PDCI-RDA .
En témoigne cet autre extrait« l’adversaire politique que s’est à nouveau mis à dos est redoutable et ne s’embarrasse pas de fioritures. Il sait comment tordre le bras de ses adversaires est d’autant plus dangereux qu’il a aujourd’hui l’appareil étatique avec lui “.
Ce passage est un hymne au renoncement et à la capitulation devant un adversaire politique violent . Rien de moins démagogique et populiste qu’un tel discours défaitiste qui enlève toute signification à l’une des manifestations les plus chèrement acquises de la démocratie: l’alternance politique.
Les différents exemples de Jean-Louis Billon sanctionné, d’Aby Raoul et N’Dohi Raymond, objets de tracasseries administratives relèvent surtout de l’autoritarisme d’un pouvoir qui n’a cure de la présomption d’innocence et qui piétine allègrement le droit des citoyens!
S’agissant du Ministre Siandou Fofana, victime d’une injustice de positionnement, qui l’a fait roi, si ce n’est le PDCI RDA qui le nomma comme Délègue Communal de Port-Bouet, en dépit d’un ordre cohérent établi ?
S’il est opposé , dans ces élections locales, à son plus “farouche adversaire ” à Port-Bouët, c’est qu’il n’était pas le seul militant capable de tenir les rênes de la délégation dans la commune de Mme Aka Anghui qui se retournerait dans sa tombe si elle savait que “son fils” a revêtu d’autres habits.
La preuve en est que, quand il prit son envol pour de nouveaux horizons, le PDCI-RDA lui trouva un digne successeur .Et il n’est pas de bonne augure de dire qu’il est un des plus grands financiers du parti. Car, bien avant lui , bon nombre d’hommes et de femmes fortunés au PDCI-RDA avaient mis à contribution leur fortune personnelle au service du PDCI-RDA. Car cet altruisme fait partie de l’hymne à la patrie, la chaine de travail de mille générations.
L’histoire commande qu’on « se souvienne du passé pour ne pas être condamné à le revivre » dixit le professeur Kizerbo. Malheureusement, des hommes politiques deviennent très vite amnésiques face à la générosité des devanciers. Or l’électeur, même en ces temps de «fast new» vite avalées, n’a pas tout à fait perdu la mémoire et observe les flibustiers.
Les adversaires de Maurice KAKOU GUIKAHUEG imputent ce séisme politique à sa propre pratique de mal gouvernance et qu’il perdra à coup sûr son poste de Secrétaire Exécutif en chef. Telle est l’occupation permanente de l’agenda médiatique de ceux qui sont tantôt sur les traces tantôt sur les pas d’Houphouët. Qui les conduiront sûrement à leur perte politique.
Ce dont on est sûr et certain, c’est que Maurice KAKOU GUIKAHUE ne fait que traduire en actes les décisions prises collectivement par les instances du Parti.
Ses partisans le trouvent parfois lent lorsqu’il doit exécuter certaines décisions parce qu’il les applique méthodiquement et “africamment “en s’écartant de la doxa conservatrice.
C’est toute cette finesse stratégique qui lui vaut l’ire de ses adversaires politiques, “partis” sous d’autres cieux à la recherche du temps perdu.. Comme l’aurait écrit Marcel Proust.
Maurice KAKOU GUIKAHUE tient bien le gouvernail du navire PDCI RDA face aux houles dangereuses et vengeresses.
Rassurez-vous bien, militants et militantes du PDCI-RDA, le navire ne coulera pas comme le Titanic. Il ne chavira pas comme le radeau de la méduse.
Pr Maurice KAKOU GUIKAHUE est debout, à bord, exécutant avec conscience les deux volets du testament, à lui, légué par le Père Fondateur; rester fidèle au PDCI-RDA et à Henri KONAN BEDIE.
Cette tâche est menée avec bonheur sous la haute autorité de Henri KONAN BEDIE qui veille au grain et la protection du Père Fondateur Félix HOUPHOUET- BOIGNY.
En avant « Capitaine Courage », les militants du PDCI-RDA, les vrais, suivent.
Mme KASSI Ange
Professeur des Universités