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TALON À PARIS: UNE HUMILIATION A LA HAUTEUR DE LA SOUFFRANCE DU PEUPLE BÉNINOIS.

Patrice TALON fut pitoyable à Paris . J’ai failli écrire au professeur Lionel ZINSOU pour lui demander de ne pas l’anéantir totalement. Nous ne souhaitons pas qu’il ait un AVC. Il n’est pas au niveau tout simplement.

Si un peuple sent, dans sa chair, les conséquences néfastes de la mal gouvernance en Afrique c’est certainement le peuple béninois . En élisant Patrice TALON avec plus de 65 % de voix, à la magistrature suprême, le peuple béninois pensait avoir le bout du tunnel. Mais, la déception fut très grande.

Sa vie durant, tout au long de ses 18 mois au pouvoir, Patrice Talon s’est plu à s’entourer de profiteurs et d’intrigants. Pas forcément de sa région, pas forcément de sa propre famille, son jeu favori, c’est le dénigrement et l’humiliation de ses concitoyens qui l’ont porté à la tête du pays. Il parait que les béninois sont « paresseux ». Selon le président Talon, les béninois« ne travaillent pas ». au finish le Bénin un dessert de compétences devant les caméras du monde et en présence du président François Hollande et sinistré. avec Madame Doris Leuthard, Présidente de la Confédération Suisse en visite officielle au Bénin. C’était la médiocratie béninoise : sa médiocratie !

Finalement, peut-être a-t-il compris qu’il ne peut s’en prendre qu’à lui-même, s’il est aujourd’hui la risée de l’Afrique entière et qu’il a perdu le peu de crédit qui lui restait ? Africains en général, et béninois en particulier, auraient tort de s’en réjouir. Le camouflet, bien mérité, reçu dans sa quête pathétique d’une reconnaissance française, nous déshonore tous presque autant que lui… ! Les peuples n’ont-ils pas les dirigeants qu’ils méritent ?

Nul ne sait vraiment où il se trouve ! Quelque part sûrement dans le désert sur le chemin de son retour de Paris . Ces dernières quarante-huit heures, les informations les plus folles ont circulé en même temps que leurs contraires et ce fut le plus improbable des scénarii qui s’est joué sous nos regards stupéfiés. Certes, prise également dans cette tourmente, notre opposition active s’est manifestée et, aux premières heures de 04 octobre, elle savait qu’elle avait gagné cette bataille ; celle de la non-rencontre avec un MACRON Emmanuel que certains traitaient encore d’enfant, il y a peu… !

Pourtant plein d’assurance, lundi 02 octobre dernier le compétiteur- né avait embarqué, conquérant, à destination de la France dans son insaisissable avion 5 étoiles de location ; insensible tyran, il abandonnait derrière lui une malheureuse population dans un pays inondé par des pluies diluviennes, la misère sillonnant de manière ostentatoire les ruelles.Sous les clairons d’une cellule de communication arrogante et suffisante plus que jamais, Patrice Talon toujours avide d’honneurs et de reconnaissance allait droit au devant de son plus cuisant échec : ce déplacement avait été concocté par son ministre Aurélien Agbenonci des millions de dollars qu’on pouvait soutirer dans les caisses de l’État ! Une escroquerie supplémentaire à porter à son crédit infâme !

Arrivé sur le territoire français, le milliardaire dirigeant s’est fait balader comme un bleu. Malgré toutes les déconvenues, mercredi, dans l’après-midi à l’Élysée, le ministre béninois des Affaires étrangères, Aurélien Agbenonci, stupidement tentait d’entretenir l’espoir d’une rencontre. Hélas, trois fois hélas ! Le ridicule en a été multiplié d’autant !

Lorsque le compétiteur- né retrouvera enfin le territoire national, l’heure des comptes sonnera. . Certes, ce serait amusant de découvrir un cas de limogeage ou deux de démissions en partie justifiés, mais il en faudrait beaucoup plus pour que sa crédibilité personnelle soit retrouvée. Quel Chef d’Etat dorénavant pourra se rendre, à Cotonou , auprès de celui qui s’est humilié à attendre, dans une chambre d’hôtel de Paris, le bon vouloir d’un homologue, fût-il président de la France ?. L’invincible compétiteur – né ,Patrice talon a toujours revendiqué, enveloppes à l’appui, son honneur ; raisonnablement pourra-t-il le faire encore ?

La voie empruntée depuis plus d’une année n’était pas la bonne ! Il est encore temps de sauver le peu qui pourrait être sauvé ! L’inutile escalade doit cesser ! Les TALON n’ont maintenant nulle part où aller ! Qui voudrait les accueillir ? Et à quoi bon échauffer les esprits pour que le pays s’embrase ; le Bénin n’a que trop souffert !

Le dialogue va s’imposer très bientôt à tous. TALON au fond de son cuisant échec a retrouvé un peu de l’humanité qu’il n’a jamais eue. Déjà, dans sa souffrance et dans ses craintes, il a pu avoir pitié de lui-même, ce qui est énorme en-soi. Ne croyons pas qu’il pourrait en avoir pour les 11 millions de béninois qu’il a abaissé à l’extrême pauvreté. Ce dialogue, qui est plus proche que jamais, se dessine parce que TALON le compétiteur- né se retrouve défait complètement, comme il l’était exilé en 2012 durant sa traversée du désert ! Et parce que les béninois, maltraités comme jamais, n’ont plus rien à perdre !

Felix Simon Tchabi :presse opinion

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