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Tidjane Thiam : des révélations de Robert Gueï sur lui après le coup d’Etat

L’hebdomadaire Ivoir’Hebdo a produit un article faisant des révélations sur Tidjane Thiam après le coup d’État qui a renversé Henri Konan Bédié. Selon Ivoir’Hebdo celui-ci s’est rendu aux nouvelles autorités qui détenaient des ministres au camp Galliéni.

« C’est en 2000 que Tidjane Thiam a quitté la Côte d’Ivoire, pour ne plus y revenir. Nous sommes le 24 décembre 1999. Le Général Robert Guéi et ses « jeunes gens » prennent le pouvoir des mains d’Henri Konan Bédié, qui avait succédé, six ans plus tôt à Félix Houphouët-Boigny. Ce jour-là, Tidjane Thiam, alors jeune ministre du Plan et du Développement se trouve en mission aux Etats-Unis. C’est de son hôtel qu’il apprend le renversement du gouvernement auquel il appartient et de la mise en place d’un Comité national de salut public (CNSP) », a noté Ivoir’hebdo dans sa parution du mardi 9 novembre 2021.

« En dépit de la situation politique délétère à Abidjan, marquée par la chasse aux cadres du PDCI et l’emprisonnement de certaines personnalités déchues, Tidjane Thiam décide de rentrer en Côte d’Ivoire. Une décision risquée dans un pays en trouble. A l’aéroport Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët, sous le contrôle de la junte militaire, il est accueilli par des doyens, dont l’ancien ministre des Travaux publics et des Transports, Aoussou Koffi (mort en avril 2009) et Fernand Konan Kouadio (mort en novembre 2004), alors maire de Yamoussoukro », a poursuivi le journal.

Avant d’ajouter : Le jeune ministre se rend alors aux nouvelles autorités qui détiennent des ministres au camp Galliéni. Le Général Robert Guéi informé donne des instructions pour que celui-ci ne soit pas détenu. « Je ne peux pas mettre le petit-fils d’Houphouët-Boigny en prison. Que le Vieux me maudisse si je le fais », a confié le chef de la junte au Général Lassana Palenfo, membre du CNSP. Tidjane Thiam rejoint donc son domicile d’où il ne sortira pas jusqu’à la formation du gouvernement dominé par le Rassemblement des républicains (RDR d’Alassane Ouattara) et le Front populaire ivoirien (FPI de Laurent Gbagbo).

KEMI EMEKA

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