Nous pouvons affirmer sans hésitation que l’année 2017, une année de lutte visant à rejeter la monarchisation du pays et à arracher l’alternance politique, après 50 années de dynastiautocratique, a tenu toutes ses promesses». C’est le bilan sommaire que dresse le leader du Parti national panafricain (PNP), Tikpi Atchadam de l’année écoulée, à l’orée de la nouvelle année | |
« Nous sommes parvenus à réaliser la condition sine qua non que tout peuple doit remplir s’il tient à prendre son destin en main et à décider pour lui-même. Cette condition essentielle et suffisante, est la prise de conscience qui permet à un peuple soumis par la force brute et dont les droits sont constamment violés, de se mettre debout et de redresser la tête », dit-il. Selon M. Atchadam, « tout peuple debout arrive à bout de n’importe quel dictateur ». Même si l’alternance, « ultime objectif » du PNP et de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise n’est pas encore acquise, souligne-t-il, le fait d’avoir réalisé cette « condition essentielle et suffisante », place l’alternance à la portée de l’opposition. « Ce n’est qu’une question de temps », ajoutera-t-il avant de souligner que de l’impossible, l’alternance est passée du possible. « Aujourd’hui, elle relève de l’imminence. Que de chemin parcouru en si peu de temps », note-t-il. A en croire Tikpi Atchadam, le régime de Faure Gnassingbé qui pour lui est « le régime le plus violent de la sous-région », invente tout pour diaboliser le PNP, au nom du pouvoir à vie. Mais c’est sans succès, se réjouit-il avant d’ajouter que « le Togo ne peut continuer à être un îlot de dictature et de patrimonialisation du pouvoir par une famille et en s’opposant à la démocratisation, le régime togolais soumet la sous-région à la fragilisation et à l’instabilité ». « Le PNP se bat pour un Togo guéri définitivement de la corruption et du brigandage d’Etat, un Togo rassurant pour les personnes, les biens, les services et les capitaux, y compris les capitaux étrangers investis chez nous. Notre pays, au lieu d’inventer des histoires à dormir debout, gagnerait à rompre avec l’amateurisme diplomatique qui, telle une girouette, obéit au coup du vent », fait-il observer. L’alternance obtenue, selon lui, le Togo devra développer une diplomatie reposant sur la solidarité africaine agissante mais surtout concertée pour des relations internationales apaisées. Celui par qui la contestation du pouvoir de Lomé 2 est devenue plus accru depuis le 19 août dernier, souhaite l’alternance au peuple togolais pour cette année nouvelle. AUTRE SOURCE |