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Togo: l’opposition satisfaite de son opération «Togo mort»

La coalition des 14 partis de l’opposition au Togo a appelé les Togolais à une opération « Togo mort » dans tout le pays ce lundi 18 juin. Le but : exprimer leurs désaccords face la répression systématique du gouvernement.

  ( l’operation  togo mort )visait à demander aux populations sur toute l’étendue du territoire de cesser toute activité ce lundi et de rester à la maison. A Lomé, très tôt, la circulation était clairsemée, à part le quartier administratif qui est demeuré animé.

Beaucoup de boutiques sont restées fermées notamment sur le boulevard circulaire, au carrefour commercial de Dekon, dans quelques marchés périphériques notamment à Bè et à Akodessewa. Au grand marché, plusieurs baraques, qui ont remplacé les boutiques depuis l’incendie du marché en 2013, sont aussi fermées, les alentours de la cathédrale qui sont habituellement bondés de monde sont en milieu de matinée plutôt calme.

Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson a confié à RFI qu’elle était satisfaite que les Togolais aient répondu non seulement à Lomé, mais également dans plusieurs villes de l’intérieur, comme à Atakpamé et à Aného. Pour la coordinatrice de la coalition de l’opposition, les activités sont réduites à plus des 2/3, ce qui veut dire pour elle, que les Togolais sont décidés a aller a l’alternance et qu’il faut les écouter.

« C’est un bilan largement positif, nous sommes satisfaits parce que les populations togolaises se sont fortement impliquées et ont respecté le mot d’ordre de « Togo mort », de Lomé jusque dans toutes les villes de l’intérieur, explique Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson. On espère  que le régime entendra ce signal fort que nous avons envoyé encore une fois ».

A la veille de cette opération « Togo mort », le mouvement des femmes apparentées « Union pour la République » au pourvoir avait appelé toutes les femmes à vaquer librement à leurs occupations. « Notre appel a été entendu par la majorité de la population donc nous sommes satisfaits, affirme Raymonde Lawson, la déléguée nationale du mouvement. Il y a un ras-le-bol vous savez. Nous sommes dans une phase de dialogue et on ne peut pas faire un pas en avant et deux pas en arrière. Je pense que c’est pour cela que la population togolaise en a un peu marre que l’on se joue d’elle de cette façon-là ».

Dan l’ensemble, l’administration centrale, les banques ou encore les assurances ont travaillé pendant que le secteur informel est resté fortement perturbé.

rfi

 

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