PressOpinion

Un soldat armé arrêté dans la mosquée où priait le président Barrow en Gambie

Barrow en GambieUn soldat gambien, ancien membre de la garde rapprochée de l’ex-président Yahya Jammeh obligé de s’exiler, a été trouvé en possession d’une armé à feu dans une mosquée de Banjul dans laquelle se trouvait le nouveau chef de l’Etat Adama Barrow, selon la force ouest-africaine en Gambie (Ecomig).

« Lors de la prière du vendredi 10 février 2017 à la mosquée King Fahd de Banjul, à laquelle participait Son Excellence Monsieur Adama Barrow, président de la République de Gambie, la force Ecomig avait déployé un dispositif de sécurité conformément à son mandat », précise dimanche un communiqué de la force en Gambie de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

« Au cours de la fouille des fidèles, effectuée par les personnels du détachement de la Gendarmerie nationale sénégalaise, il a été découvert sur le nommé Babucarr Njie un pistolet automatique de marque ‘Helwan’ de calibre 9mm avec un chargeur garni de huit cartouches à balle réelle », ajoute le texte.

Selon l’Ecomig, « l’individu interpellé, né le 1er janvier 1985 à Madina Daru, en Gambie, déclare être un militaire des forces armées gambiennes, anciennement détaché à la garde rapprochée de l’ex-président Yahya Jammeh ».

L’Ecomig a remis le suspect arrêté aux autorités policières gambiennes avec le matériel saisi et ses autres effets personnels, pour la suite de l’enquête.

La mission militaire de l’Ecomig déployée en Gambie pour renforcer la sécurité du régime du nouveau président Adama Barrow, vient d’être prolongée de trois mois, avait annoncé mercredi la préidence gambienne.

La Cédéao avait lancé le 19 janvier une opération militaire en Gambie, forméede cinq pays membres de cette organisation régionale, pour forcer au départ le président sortant Yahya Jammeh qui refusait de céder le pouvoir à Adama Barrow après son élection à la présidentielle du 1er décembre 2016.

Jammeh, qui était au pouvoir depuis 22 ans, a finalement quitté le pays le 21 janvier pour un exil en Guinée équatoriale.

AFP

Quitter la version mobile