Alors que l’armée syrienne s’est emparée, lundi, d’un nouveau quartier rebelle à Alep, une femme médecin russe a été tuée dans le bombardement d’un hôpital de campagne. Deux infirmiers russes ainsi que des civils syriens ont eux été blessés.
En Syrie, une femme médecin russe a été tuée dans le bombardement d’un hôpital de campagne à Alep, a annoncé lundi 5 décembre le ministère russe de la Défense. Deux infirmiers russes ainsi que des civils syriens ont eux été blessés dans ce même bombardement, imputé par Moscou aux insurgés syriens.
« Une femme médecin de l’armée russe a été tuée par la chute directe d’un obus sur le service d’accueil de l’hôpital. Deux infirmiers ont été grièvement blessés. Des civils venus voir les médecins ont également été blessés », a indiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov.
Bombardement rebelle
« Selon toute vraisemblance, ce bombardement a été effectué par les combattants de l’opposition », a poursuivi Igor Konachenkov. Selon les autorités russes, la responsabilité de cette attaque incombe aux États-Unis, au Royaume-Uni et à la France, du fait de leur soutien aux rebelles d’Alep. Le général les accuse d’avoir « sur les mains le sang » des militaires russes.
Ce bombardement intervient, alors que Russes et Américains doivent discuter cette semaine, selon Moscou, du départ de « tous les rebelles » d’Alep. Or, ces derniers ont affirmé qu’ils se battraient jusqu’à « la dernière goutte de sang », refusant leur évacuation de la deuxième ville de Syrie.
D’après le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, les pourparlers sur Alep devraient débuter mardi ou mercredi à Genève. Mais Washington n’a pour l’instant pas confirmé.
Avec AFP