COTE D’IVOIRE :Kragbe Gnagbé tué par le générale Gaston Ouassenan   koné  .bras armée et homme de répression du PDCI

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COTE D’IVOIRE :Kragbe Gnagbé tué par le générale Gaston Ouassenan koné .bras armée et homme de répression du PDCI

Décédé mystérieusement dans la deuxième quinzaine du mois de Décembre 1970, il est impossible d’affirmer avec exactitude comment KRAGBE GNAGBE est mort, tant les informations sont rares sur le sujet ; les témoins, tels des initiés, gardent le secret enfoui dans les profondeurs de leur conscience. Trois grandes versions circulent sur les conditions de mort du leader du PANA.

Première version : Le suicide (version officielle)
Une semaine après tous les mauvais traitements infligés à KRAGBE GNAGBE, le Président FHB demande qu’il soit transféré dans une cellule de haute sécurité à Abidjan. Il est donc amené de nuit et détenu à la prison civile d’Abidjan. Comme le convoi est arrivé nuitamment, personne ne sait que KRAGBE GNAGBE est là, croupissant dans une cellule. Ainsi, très affaibli et épuisé par ses blessures et souffrances physiques, le leader du PANA serait décédé dans sa cellule, baignant dans une marre de sang. Un médecin confirme que le sujet est mort, s’étant tailladé les veines. Le pouvoir annonce donc le suicide par la bouche du plus illustre de ses serviteurs, le Président FHB.
Les convictions du leader du PANA militent fortement pour cette version de sa mort. KRAGBE GNAGBE était un homme entier, trop fier de sa personne et de ses idées. L’échec pour lui pouvait représenter une humiliation incommensurable. Promené dans les villages en culotte et torse nu, insulté par et hué par les villageois, constituait une déchéance pour cet homme plein d’orgueil. Il aurait donc décidé de mettre fin à ses jours pour ne pas offrir au Président FHB le plaisir de sa mort. 

Deuxième version : KRAGBE GNAGBE tué par le Lieutenant colonel GASTON OUASSENAN KONE
KRAGBE GNAGBE et le chef d’Etat-major, THOMAS D’AQUIN, se connaissaient tres bien. Le leader du PANA a fait part de son intention de renverser le Président FHB au chef d’Etat-major. Ce dernier lui aurait dit :  » vas y, je suis avec toi ! « . KRAGBE GNAGBE a pris cette boutade pour de l’argent comptant au point qu’il a persuadé ses partisans du matériel que doit lui apporter le General THOMAS D’AQUIN. Or, OUASSENAN est le protégé de D’AQUIN ; originaires tous de Katiola, le Général serait même à la base de sa carrière fulgurante. Il se raconte à tort ou à raison, qu’ayant peur de perdre son appui dans l’armée, au cas où le Général et Chef d’Etat-major serait sérieusement impliqué dans cette affaire KRAGBE GNAGBE, le jeune officier GASTON OUASSENAN KONE aurait abattu le leader du PANA, d’une balle dans la tête, alors qu’il le ramenait nuitamment à Abidjan, dans un véhicule militaire. 

Troisième version : KRAGBE GNAGBE tué par le MDL NOUHO BAKAYOKO
Une autre version affirme que le MDL BAKAYOKO aurait profité de la reconstitution des évènements, quelques jours après son arrestation, pour abattre le leader du PANA, sous prétexte qu’il tentait de s’enfuir. Cette version parait peu plausible, parce qu’il n y avait rien à reconstituer, dans la mesure où tout était connu. KRAGBE GNAGBE avait été capturé dans son QG avec toute sa bibliothèque, son revolver et sa machine à dactylographier. D’autre part, tous ses partisans étaient emprisonnés. L’homme considéré comme dangereux était gardé par une dizaine de soldats. 

A défaut pour l’instant de témoignages concordants, d’explications précises et rationnelles, la mort de KRAGBE GNAGBE incombe au Président FHB et à tous soldats qui gardaient le leader du PANA.

Auteur: Gadji Dago Joseph 

A SUIVRE..

MAJOR DOUMBIA.

Dans ce pays, tant que tu n’es pas mort, il.ne faut jamais dire telle chose n’est pas possible : 
Le général Afakaya, bras armée et homme de répression du PDCI, l’homme de l’opération du Guebie qui a fait plus de 5000 morts et qui a fait déshabiller Aboudramane Sangaré et l’a fait « chicoter » et humilier à l’école de police, sous prétexte que ce dernier en tant que directeur de publication, avait laissé écrire dans le journal Bolkotch, « Afakaya, le général est tombé sur la tête ».. l’homme qui pour le compte du PDCI, raflait les étudiants, pour les torturer à l’école de police, en les faisant asperger de gaz lacrymogènes, en les faisant tabasser par les bérets rouges, en les privant d’eau et de nourritures pendant plusieurs jours, et en les obligeant à se gifler mutuellement, sous prétexte que les étudiants qui revendiquaient les meilleurs conditions de vie, étaient tous manipulés par le FPI. C’est ce Ouassenan là qui est aujourd’hui en Alliance avec le FPI ?
Vraiment la politique des gens de cette génération là c’est l’art de l’impossible, comme le dit Bédié, pour dire que les gens de cette époque pratique la politique en mettant la dignité , la cohérence et la constance de côté. Ils ont leurs propres principes , c’est qu’ils sont sans principe.

Marie Odette Lorougnon qui affirme que c’est parce que Ouattara n’est pas ivoirien qu’il permet l’invasion étrangère du pays et qu’il a amené blé Goude et Gbagbo à la Haye en lui attribuant ces faits comme faisant partie de son bilan.
Mon commentaire : c’est le RDR lui-même qui est responsable de la haine circulante dans le pays, car dans un pays normal tu ne peux pas tenir de tels propos à l’endroit d’un simple citoyen sans te retrouver devant la justice, à plus forte raison traiter le président de ton pays d’étrangers qui est complice d’une invasion étrangère armée du pays. 
Bédié a tenu ces mêmes propos à Daoukro en parlant des orpailleurs et le gouvernement n’a eu qu’une réaction timide, c’est donc normal qu’odette Lorougnon en rajoute une autre couche. Puisqu’elle sait qu’elle ne sera pas inquiétée. 
En conclusion, c’est le gouverneur lui-même qui permet les discours tribaux et de haine dans le pays. Sinon quand le pasteur mille-colines Ngoran Israël a qualifié les dioulas de gangrènes et qu’il s’est retrouvé en prison, lorsqu’il est sorti il s’est calmé et a compris qu’il y a des propos qu’on ne tient pas dans un pays.

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