COTE D’IVOIRE /Le cas Kodja Guy Vincent  « Conflit au Guichet Unique d’Abidjan « :

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COTE D’IVOIRE /Le cas Kodja Guy Vincent « Conflit au Guichet Unique d’Abidjan « :

Le 29 avril 2018, «L’Éléphant» est passé au siège de l’église «MEG-VIE» à Angre-Mahou, non pas pour assister à la messe du jour, mais pour remettre en mains propres, un courrier au fondateur et maître des lieux, l’Archevêque, Kodja Guy Vincent, portant « demande de réaction ». Mais très pris, l’homme de Dieu n’a pu recevoir « L’Éléphant » et c’est son chef de cabinet, qui a réceptionné le courrier dont le contenu, il est vrai, est de nature à vous plomber le moral. C’est que « L’Éléphant » y demandait à l’Archevêque de lui dire s’il avait été victime des pratiques frauduleuses de certains transitaires ou s’il était leur complice.

Car 13 voitures de luxe immatriculées en son nom (voir notre liste), selon les services de la douane, n’ont pas été dédouanées. Plus de trois semaines plus tard et, malgré nos relances, ni l’Archevêque Kodja Guy Vincent, ni aucun de ses obligés, n’ont daigné donner la moindre explication à « L’Éléphant ». Pourtant, la page d’accueil du site internet de l’église « MEG-VIE » ne laisse de place à aucun doute sur l’amour du fondateur et de ses collaborateurs pour les grosses cylindrées (voir notre capture). L’amour des grosses voitures de luxe, Kodja Guy Vincent ne s’en cache pas. Ce qui n’est pas une mauvaise chose. En revanche, payer les droits de dédouanement, voilà ce qu’il aime le moins.

En 2011, Kodja Guy Vincent avait eu maille à partir avec les services de la douane et du Guichet Unique Automobile. Il avait réussi à faire immatriculer plusieurs véhicules sans verser un rond dans les caisses de l’État. L’affaire, selon les informations de « L’Éléphant », avait été réglée à l’amiable, l’homme de Dieu ayant « plaidé coupable » et demandé le « pardon » des « dieux » du Guichet Unique Automobile. Lesquels lui ont tout « pardonné » en le priant de ne plus recommencer.

Mais l’homme de Dieu n’a pas arrêté. Sur la liste des véhicules immatriculés frauduleusement et sortis du Guichet Unique Automobile, son nom apparait 13 fois. Un de moins et on serait en présence des 12 apôtres de Jésus. Tous les numéros de déclarations des voitures de l’Archevêque sont faux. Pour des véhicules qui ont été acquis entre 2017 et 2018, ils ont tous été déclarés entre 2015 et 2016, c’est-à-dire que certains ont été « dédouanés », trois ans avant d’avoir été achetés. C’est un miracle, comme on en voit plus. Et ce miracle, selon une source aux enquêtes douanières, a « coûté plus de 300 millions aux caisses de l’État,

«L’Éléphant»