COTE D’IVOIRE: (VIDÉO)Caisses supposées trouvées chez Soul to Soul: Et s’il s’agissait des caisses vides issues de la casse de la BCEAO en 2002 ?

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COTE D’IVOIRE: (VIDÉO)Caisses supposées trouvées chez Soul to Soul: Et s’il s’agissait des caisses vides issues de la casse de la BCEAO en 2002 ?

Au lieu d’avaler les prétentions distillées depuis Bouaké, et si l’on réfléchissait autrement afin de se poser les bonnes questions?

trois hypothèses sont possibles sur l’origine des caisses supposées avoir été découvertes chez un certain « Soul To Soul », de son vrai nom Souleymane Kamagaté, l’un des fescistes des plus violents, à l’époque où nous étions sur la FAC. L’opinion publique estudiantine de l’époque retient l’image d’un homme plus violent que l’addition de Soro Guillaume et Charles Blé Goudé. Souvenir pour souvenir, Doumbia Major, Soul To Soul, Damana Adia Pickass (mon délégué d’amphithéatre) représentaient l’aille dure de la Fesci, à laquelle l’on pourrait ajouter Koné Ladio dit « Sankara ». Ce rappel historique juste pour signifier que notre intention n’est ni de dédouaner ni d’accuser l’homme, sur le compte duquel « radio treichville » (la rumeur) attribue la détention d’armes de guerre et de munitions à domicile, en toute illégalité.

Selon les même sources, l’homme serait Directeur du Protocole du Président de l’Assemblée Nationale, M. Guillaume Soro.

L’on nous brandit des caisses vides, supposées avoir contenu des armes. Qui a découvert lesdites armes et qui s’en est servi ? Les mutins ? Les chefs militaires ? Les populations civiles ? Les militants de partis politiques ? D’où proviennent les armes curieusement toutes neuves que maniaient les mutins ?

Après le retour en caserne des mutins consécutivement au « deal » conclu entre eux et le ministère de la défense , à qui revient la garde desdites armes, présumées provenir desdites caisses ?

Et si ces caisses vides étaient plutôt des caisses issues de la casse de la BCEAO de Bouaké en 2002 ou 2003?

Trêve de spéculation pour réfléchir. Même si les militaires donnent la nette impression au citoyen et à l’opinion publique internationale d’avoir chipé le pouvoir dans les mains du président de la république, depuis janvier 2017, il nous est quand même permis de réfléchir, d’autant plus que la réflexion est gratuite. Une enquête, digne et vraie, mettrait toute la population, (souffre-douleur des mutineries à répétition), à l’abri des humeurs d’une certaine mafia qui s’incruste en renforçant ses piliers, au point de démontrer en trois occasions, sa capacité à se déferler, instantanément et intégralement, sur l’ensemble du territoire nationale, faisant fi de la hiérarchie militaire et du pouvoir exécutif.

Et la plus grande inquiétude, c’est qu’ à chaque fois, le virement de millions sur leurs comptes bancaires n’est jamais conditionné par le retrait systématique de leurs armes.

Pour ceux qui pensent que c’est en gâtant cette catégorie de citoyens qu’on réussira à la mettre à sa place, qu’ils s’imprègnent des principes du leadership qu’enseigne le Général americain Colin Powell:

« Le jour où vos soldats ne vous parlent plus de leurs problèmes, vous avez arrêté de les diriger. Soit, ils n’ont plus confiance que vous pouvez les aider , soit, ils ont fini par conclure que vous ne vous préoccupez pas pour eux. Dans l’un ou l’autre cas, c’est un échec de votre leadership ». Colin Powell.

L’autre question encore plus intrigante, c’est le caractère statique du fameux nombre de 8400 « récipiendaires de la légion d’honneur » de notre armée.C’est à croire que les membres de ce cercle recensés et dénombré comme tel à l’époque n’ont jamais été concernés par le taux de mortalité annuelle en Côte d’Ivoire.

Enfin, j’oubliais que nous sommes tous soumis, sans exception, au braquage et au dictat de cette légion d’honneur, au nombre non évolutif de 8400 braves hommes, qui n’ont fait que couler les larmes des populations depuis janvier 2017 et l’économie qui ambitionne d’être émergente dans moins de 3 petites années.

Que le politiquement correcte nous contraigne au silence ou pas, la Côte d’Ivoire (dans toute sa diversité politique et ethnique) doit regarder courageusement en face ce monstre naissant et trouver les remèdes les plus efficaces, en cessant la politique de l’autruche, car « Un problème n’a jamais cessé d’exister parce que quelqu’un a décidé de l’ignorer », Dr Roger KAUFMANN, lu dans l’ultime Bible du Leadership.

Parti (s) au pouvoir, partis dans l’opposition, Assemblée Nationales, personne n’a le droit de se soustraire à l’éradication du mal commun.Aussi exact que notre mémoire s’en souvienne, nous pensons avoir retenu, d’une personnalité de premier plan du gouvernement actuel, ceci datant d’une dizaine d’années à ce jour

« Nous n’allons jamais accepter que de notre pipi sorte un caïman pour nous avaler » . Et c’est le cas de le dire,en joignant l’acte à la parole.Et nous pensons que le meilleur service que nous pourrons rendre aux « récipiendaires de la légion d’honneur », c’est de les encourager, sans rancœur de notre part, à démissionner de l’armée pour devenir des hommes d’affaires avec les 12 millions qu’ils auront perçus.

C’est la seule manière soft d’éviter le clash d’avec un gouvernement qui aurait le sentiment d’avoir été humilié d’une part, et d’autre part, d’avec les quolibets d’une population qui a perdu toute confiance en cette armée, version 8400 hommes abonnés à la mutinerie cyclique.

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