Réforme CEI : Des partis d’opposition « exigent la convocation d’une large concertation »

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Réforme CEI : Des partis d’opposition « exigent la convocation d’une large concertation »

Des   partis d’opposition dont le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir) ont exigé vendredi à Abidjan, « la convocation d’une large concertation consensuelle » sur la reforme de la Commission électorale et indépendante (CEI), dans une déclaration.

Réforme de la CEI, les partis de l’opposition souhaitent l’implication de toutes les factions au processus

« Il est utile de rappeler que la question est de la CEI est une affaire nationale (…) les partis de l’opposition exigent la convocation d’une large concertation consensuelle et inclusive », a affirmé le président de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI, ex-mouvance présidentielle) Brahima  soro

M. Soro a souhaité que les discussions sur la reforme de la CEI doivent « se faire dans un cadre comprenant les partis politiques, la société civile et le gouvernement », en présence de 24 partis politiques.

Dans son discours de vœux de nouvel an, le chef de l’Etat avait annoncé le début des discussions pour la réforme de la CEI « dès janvier 2019 ».

La Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples avait ordonné à la Côte d’Ivoire de rendre l’institution « conforme aux instruments juridiques régionaux ».

Débuté le 21 janvier, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly avait demandé à la classe politique dans son ensemble à travailler pour “dissiper les craintes dans la perspective des élections de 2020’’ en présence de presque toutes les formations politiques de l’opposition, sauf une frange du parti de Gbagbo qui dit « ne pas se sentir concernée par la mascarade ».

L’opposition ivoirienne, rejointe il y a peu par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir), réclame régulièrement une réforme de la CEI.

L’actuelle CEI est composée de 17 membres, quatre issus de la mouvance présidentielle, quatre de l’opposition, quatre de la société civile et cinq au titre des institutions de la République.

Ces derniers étant nommés par l’exécutif notamment la présidence pour le représenter, sont considérés comme politiquement inféodés à la mouvance présidentielle.